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ALICE


Alice Tougas, on la connaît surtout comme membre de Canailles, troupe folk de beaux merles avec qui elle a officié à l’accordéon de 2010 à 2019, livrant 3 albums célébrés et parcourant la francophonie à travers le monde. Dans les dernières années du groupe, elle s’affairait déjà aux esquisses d’un projet solo-esquisses qui ont davantage trouvé leur forme quand le monde est tombé sur pause il y a quelques années, rapport qu’elle avait du temps de lousse pis que... ben, que c’était malgré tout un temps propice pour les rencontres, et encore plus pour les amours foireux : et ça, ça t’alimente des récits.

Voulant s’éloigner de ses habitudes folk, elle a défini son intention de faire du rock dès le départ, puisant dans des genres et sous-genres connexes, allant d’abord vers le country et le soul, puis vers le soft rock et le classic rock. À travers ses susmentionnés déboires amoureux,elle a notamment pu renouer avec le Wurlitzer, et c’est ce qui a donné le ton au projet. Les chaudes sonorités de l’emblématique piano électrique des années ‘60 et ‘70 sont venues appuyer ses histoires de cœur : le cœur, comme celui qu’on met dans quelque chose, et comme celui qui peut se faire squeezer de son jus, itou.

Les amours qui foirent, le Wurli (son p’tit nom affectueux) + prendre le temps de bien faire les choses : une triade qui a contribué à façonner les cinq premières pièces de ce projet solo,dont elle signe musique et textes (conseillée sur ce dernier point par le capable Stéphane Lafleur d’Avec pas d’casque). C’est gréée de ces cinq chansons qu’elle s’est encabanée de mai à décembre 2021 au Litesdown Studio avec Steven Gibbet aux Studios Greenroom avec Jean-Bruno Pinard (co-récipiendaire d’un Félix pour Prise de son et mixage de l’année pour Crash de Les Louanges). 

Et elle a fait ça épaulée par ses musiciens, cordialement nommés « Les Estis de Boys » : David Marchand (zouz, Laurence-Anne, Mon Doux Saigneur, Alex Burger) aux guitares électriques, pedal steel et chœur; Paul Dawson (Canailles) aux guitares électriques et acoustiques, contrebasse, violon et chœur; Eliott Durocher Bundock (Mon Doux Saigneur, LUMIÈRE, Alex Burger) aux basse, guitare électrique et chœur; Étienne Côté (LUMIÈRE, Bon Enfant, Canailles) aux batterie, percussions, marimba et chœur; et Alex Burger (Bon Enfant, lui-même) à la réalisation ainsi qu’aux guitare acoustique, tambourine et chœur-en plus de la participation d’Annie Carpentier, ancienne collègue de Canailles, au chœur aussi.

En résulte Du love à revendre, premier EP d’ALICE (oui, tout en majuscules), qui, comme on le constate à la lecture de ces lignes, est aussi une histoire de chœur- des voix qui portent, qui exaltent, traduisant des sentiments en poésie vernaculaire et s’élevant sur des compositions groovy qui donnent une pas pire envie de shaker d’la patte. Une affirmation rock initiatrice avec le vent de son bord, pour signifier qu’il y aura une suite d’une part-mais surtout pour saisir la brise au moment où elle passe, et ce, « jusqu’à ce que la marde nous sépare ».


ALICE
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